Fraternité Populaire & Patriotisme de Combat

Fraternité Populaire & Patriotisme de Combat

Entretien Mensuel - Août 2011

 

 

 

 

* Pour rappel, nous abordons le second volet de notre série d’entretiens avec Omar DJELLIL, Président de l’association Présence Citoyenne, Responsable à la mosquée El-Takwa de Marseille et Secrétaire Général et Porte-parole de la toute nouvelle association Alliance République Ethique, fondée avec le Conseiller Régional Stéphane DURBEC.

 

Monsieur DJELLIL, bonjour ! Vous êtes à l’origine de ce que l’on appelle l’affaire du « parking volé » de Marseille, pourriez-vous vous en expliquer ?

 

En effet, il y a quelques semaines, j’ai sollicité Monsieur FIORITTO et Mme MANELLI, tous deux journalistes au journal la Provence, pour un article afin qu’ils viennent constater physiquement l’hallucinante situation du parking VINCI de la Porte d’AIX.

 

Le même constat avait été fait auparavant par le Conseiller Régional Stéphane DURBEC, qui en notre présence, avait observé la main mise et le racket du parking par un groupe de clandestins (voir vidéo visite DURBEC porte d’AIX).

 

Ces clandestins s’étaient emparés depuis un an d’un parking géré par le groupe VINCI, délégataire de service public, et qui  rackettaient les automobilistes imprudents qui s’aventuraient dans le parking.

 

Malgré nos nombreuses saisines en direction de la Mairie de Marseille et de la Préfecture de Police, ces dernières sont toujours restés lettres mortes.

 

Pourtant, malgré de nombreuses plaintes dont certaines pour des violences en réunions aggravés avec utilisation d’armes contre de paisibles citoyens, ces agressions ne semblaient nullement perturber la quiétude de nos politiques.

 

Notre action médiatique, qui a été relayée par une partie de la presse nationale, a obligé les services étatiques à condamner l’accès du parking avec de gros blocs de bétons.

 

Une solution de facilité qui caractérise la situation de notre secteur où l’on préfère opter pour des solutions de substitutions inutiles plutôt que de traiter le mal à la racine.

 

Votre association et vous-même êtes engagés depuis des années contre la criminalité qui sévit sur Marseille et en particulier celle qui défraie régulièrement la chronique à la Porte d’AIX, pourtant vos actions ne trouvent pas échos auprès des institutions ?

 

Le bras de fer que nous avons engagé depuis 3 ans contre les criminels et les clandestins a fait l’objet d’innombrables articles de la presse écrite et télévisée quelle soit locale ou nationale.

 

Or, cette visibilité médiatique dérange, elle est une épine dans le pied de ces politiques qui, à l’instar de PONSEPILATE, s’en lavent les mains.

 

Portrait d’un secteur ultra-criminogéne : Une population exaspérée, 4 homicides en 2 ans, une dizaine de policiers agressés depuis un an, des associations impliquées sur le terrain qui subissent pressions et menaces de morts, squattage du domaine public, dégradations et vandalismes du mobilier urbain….Au regard de tous ces faits, nous observons une absence de réactions de nos « valeureux » élus de la République.

 

Pour vous donner une idée de l’état de déliquescence avancée de notre ville et du degrés de son abandon par les pouvoirs publics, je donnerais des exemples d’aberrations marseillaises.

 

Lorsque le Ministre de l’Intérieur Claude GUEANT s’est rendu récemment à Marseille pour « soutenir » les forces de police et les élus locaux, ces derniers ont soigneusement évité de le faire passer dans notre secteur afin qu’il ne mesure pas l’ampleur de la tumeur et de l’anarchie régnante mais surtout par soucis de ne pas voir le ministre subir d’éventuelles foudres des clandestins dela Ported’AIX.

 

Le parcours emprunté par le Ministre et les élus locaux était digne d’une balade pédestre dans les forets du Périgord Noir, rien donc de « croisade » contre les criminels ;

 

Ensuite, après la sympathique balade du Soldat GUEANT à Marseille, la Municipalité UMP (Majorité + Opposition) a décidé de la mise en place d’un Conseil Municipal Extraordinaire consacré à l’explosion de la criminalité dans notre ville.

 

A la surprise générale, ce Conseil Municipal Extraordinaire s’est tenu en huis-clos, loin des regards de la presse, de la présence du public ou des acteurs associatifs, et réunissait Préfets et Procureur de la République.

 

Le Conseil Municipal s’est alors transformé en un immense pugilat entre les élus qui s’invectivaient dans l’hémicycle. On a assisté à une surenchère politique indécente où pour finir, le Conseil Municipal, n’a pas été en capacité d’entendre nos souffrances ou de proposer un plan d’urgence pour notre ville ;

 

Dernière trouvaille socialiste en date, la tenue d’une conférence de presse à la Porte d’AIX en présence de Manuel VALLS, candidat déclaré à la primaire socialiste, venu expliquer aux Marseillais la nécessité de résorber le phénomène des violences urbaines dans notre ville.

 

En tant que Député-maire, qu’il aille donc régler les violences urbaines dans sa circonscription et sa commune Essonienne avant de venir nous prodiguer des leçons de bonne gestion des problématiques sécuritaires.

 

Les socialistes ont décidés d’instrumentaliser la question sécuritaire dans le cadre des primaires socialistes, au grand damne des victimes quotidiennes des voyous, et l’UMP continue de nous faire croire que le tsunami criminel qui frappe notre ville n’est qu’un épiphénomène sans lendemains.

 

La réalité, c’est que nos élus sont trop occupés à dilapider l’argent public pour garantir leurs petits privilèges et sont complètement déconnectés de la réalité des Français.

 

Marseille est une ville en perdition, un territoire perdu de la République en pleine dérive dans un contexte social fortement tiers-mondiste.

 

Si à Marseille les Conseils Municipaux sont extraordinaires, la criminalité, elle, est des plus ordinaires.

 

Vous me parliez tout à l’heure de l’affaire de la Dalle d’Argenteuil comme symbole flagrant de la démission de l’Etat républicain des quartiers de France, expliquez-vous ?

 

Lorsque Jean-Marie LEPEN et sa fille Marine (directrice de campagne de JMLP) se sont rendus àla Dalle d’Argenteuil, il y aurait pu y voir deux grilles de lectures de l’événement mais l’image qui aura la plus marquée les esprits est celle du candidat LEPEN se rendant auprès des populations immigrées de la dalle.

 

Pourtant, l’image la plus forte qu’il fallait retenir était la venue du leader frontiste dans une zone de non-droit où l’Etat, sans cesse en échec face à la loi des bandes, était démissionnaire.

 

LEPEN était venu là où l’Etat avait démissionné, il venait rappeler que la République  ne rampait pas devant les criminels et que son parti pouvait entrer dans n’importe quel quartier de France.

 

Plusieurs années plus tard, c’était au tour de Stéphane DURBEC de récidiver en entrant à son tour dans une zone de non-droit où l’ordre républicain est sans cesse malmené par des hordes de voyous.

 

Lorsque vous regardez les photos de Manuel VALLS entourés de clandestins tout souriant et brandissant leurs marchandises illicites devant un parterre de journalistes médusés, je crois que je ne me serais jamais permis une telle indécence au regard du nombre des victimes de ces gens.

 

Vous exprimez souvent votre rejet des « clandestins » mais pouvez-vous comprendre que certains fuient leurs pays en proie à des guerres, des famines ou des catastrophes économiques. Seriez-vous en train de stigmatiser des individus parce que vous-mêmes n’avait pas été en mesure de vous intégrer ?

 

Je ne trouve aucune relation entre les causes qui pourraient pousser des hommes et des femmes à l’exil et les agissements criminels qui pourrissent le quotidien de nos concitoyens.

 

Je ne pense pas que les malfrats qui sévissent dans notre ville et qui arborent ostensiblement des vêtements de marques et des Smartphones soient en proies à une quelconque misère ou victimes de guerre.

 

Lorsque vous engrangez des bénéfices mensuels équivalents à mes ressources annuelles, nous ne sommes pas dans la clandestinité alimentaire ou pour fuir un régime dictatorial.

 

Vous comme moi, si nous sommes à la recherche d’un emploi ou si nous bénéficions du RSA, nous serions soumis à une série de contraintes administratives (déclarations mensuelles obligatoires, justifications des démarches de recherches d’emplois, entretiens avec un conseiller Pôle-Emploi…).

 

Or, les clandestins n’ont aucun compte à rendre à l’administration préfectorale, ils peuvent rester 10 ans à squatter nos trottoirs et a agresser nos concitoyens, on ne leur demandera jamais de justifier de recherches d’emplois ou de démarches d’intégrations à la culture française.

 

Autre phénomène inquiétant, la guerre administrative que mène la France à l’encontre de l’Algérie avec la complicité du Maroc.

 

En effet, une guerre de leadership est livrée par le Maroc contre l’Algérie sur le territoire national par le biais du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) ou du tissu associatif français.

 

Pour contrecarrer l’influence algérienne, l’Etat français a décidé d’ouvrir grand les vannes des naturalisations de ressortissants marocains et particulièrement en faveur de nombreux responsables associatifs marocains.

 

Il suffit de faire lecture du Journal Officiel pour constater que le taux de naturalisation des ressortissants marocains est très élevé.  

 

A Marseille, des associations d’obédiences marocaines bénéficient de quotas de naturalisations injustifiables et certaines d’entres-elles ont reçues le soutien de Rachida DATI, Garde des Sceaux à l’époque (je détiens les noms de ces associations).

 

L’Algérie Française avait refusée la nationalité française à des millions de ses citoyens,la Franced’aujourd’hui distribue la nationalité française comme on irait chercher une baguette de pain à la boulangerie de quartier.

 

Or, la plupart des naturalisés n’ont aucune notion de ce qu’est la culture française et non même pas appréhendé les enjeux d’une telle acquisition.

 

Je plaide pour un gel des naturalisations pendant 10 ans avec un audit sur les critères d’obtentions qui ont accompagnés les attributions de nationalité française pendant la dernière décennie.

 

J’accuse l’Etat français de vouloir déstabiliserla Francepar une vague de naturalisation massive de personnes issues de pays du Maghreb ou arabo-musulmanes et de propager la sédition dans notre pays à travers des politiques de complaisances à l’endroit d’états étrangers qui se livrent à des règlements de comptes politico-religieux sur le territoire national.

 

La naturalisation de tous les cadres du CFCM me pose, en tant que Français Musulman, un problème dès lors où cette organisation n’œuvre pas pour le respect des lois françaises et que c’est naturalisation ne répondent à aucun besoin réel.

 

Algérie, Maroc, Arabie Saoudite, Turquie…Qu’ils aillent donc livrer bataille chez-eux et nous laissent tranquille.

 

Quand au fait d’une éventuelle rivalité entre nous et les clandestins, l’idée parait sociologiquement intéressante mais ne tient pas la route.

 

Etant français soit par le sang versé ou soit par le droit du sol, nous ne pouvons pas trouver caution à rivalité avec des gens qui n’intègrent pas ces 2 principes constitutionnels.

 

Là où vous avez entièrement raison, c’est lorsque vous abordez la question de notre propre intégration sociale, citoyenne et économique. C’est un échec cuisant pour des millions de nos concitoyens.

 

Mais quand des milliards d’euros ont été investis dans des structures exclusivement immigrationistes au détriment de véritables politiques d’intégrations citoyennes, le résultat est sans équivoque.

 

Pouvez-vous nous parler de la convocation du Conseiller Régional Stéphane DURBEC le 1er septembre devant le Bureau Politique du FN ?

 

Comme vous le savez, les échanges courtois entre le Conseiller Régional FN Stéphane DURBEC et notre association courant avril 2011 ont clairement fait bouger les lignes au sein du FN comme au sein de la communauté musulmane de France.

 

Personne n’est resté indifférents à cette initiative nouvelle qui consistait à jeter les passerelles indispensables au dialogue entre toutes les franges de la société française.

 

Evidemment, une telle initiative à susciter l’intérêt mais aussi une levée de boucliers de la part des tenants d’un courant racialiste et identitaire qui rejettent en bloc ce type de rencontres.

 

Le FN n’a pas été épargné alors même que de nombreuses voix se sont élevées pour cautionner et soutenir notre engagement pour l’instauration d’un dialogue pacifique entre tous les français qui aspirent à préserver notre pays contre les tentations identitaires et la dislocation politique, sociale et économique dela Maison FRANCE.

 

Peut-on pour autant parler de l’émergence et de l’affrontement de deux blocs au sein du FN autours des questions que vous soulevés ?

 

Ce ne sont pas 2 blocs qui s’affrontent mais 2 conceptions du patriotisme dont notre tendance qui doit démontrer sa capacité à sauvegarder le peu de dignité qu’il reste dans ce pays.

 

Surtout, les interrogations vont bien au-delà du FN puisque notre action interpelle au plus haut niveau et qu’elle a réussie à fédérer des centaines de personnes qui n’étaient pas du tout sur cette ligne il y a encore quelques mois.

 

Toutefois, il est évident que ceux qui surfent sur les incertitudes et les craintes de nos concitoyens ne voient pas du tout d’un bon œil un tel rapprochement qui remet en cause de nombreuses idées reçues et qui discrédite le mythe du choc des civilisations.

 

Parce que notre action interpelle le monde politique, il était normal que Stéphane DURBEC, en sa qualité d’élu FN et d’adhérent de ce parti depuis 26 ans, puisse répondre devant les instances dirigeantes de son parti des attaques de ses détracteurs et de clarifier sa position vis-à-vis de sa présidente.

 

L’enjeu est pourtant de taille, soit Stéphane DURBEC est désavoué pour son intelligence politique et doit quitter le parti FN soit il convainc Marine LEPEN et le Bureau Politique du bien fondée de sa démarche et en ressort grandi et reconnu pour ses efforts de Paix.

 

Stéphane DURBEC et le FN feront face à des choix qui pourraient s’avérer soit salutaire soit « périlleux » pour les protagonistes de cette affaire.

 

L’option la plus enviable serait une reconnaissance officielle de cette démarche par le Bureau Politique du FN, qui ne l’est pas actuellement, et la possibilité d’intégrer de nouveaux leaders aux profils hétéroclites au sein du FN.

 

Ce parti, qui s’est lancé dans une véritable mue politique, sous l’impulsion de son chef de file Marine LEPEN, pourrait certes perdre quelques électeurs identitaires mais s’ouvrirait plus largement à la société civile en direction de toutes ses composantes.

 

Depuis les massacres d’OSLO, il serait suicidaire pour le FN de continuer à s’acheminer vers une politique identitaire alors que la majorité des Français désavoue ce type de conception politique.

 

Quoi qu’il en soit Stéphane DURBEC devra trouver les mots justes, ceux-là mêmes qu’il a utilisé avec les représentants des associations musulmanes, démontrer que la dédiabolisation du FN ne peut passer que par l’abandon de certaines idées racialistes tout en défendant l’idée quela France Eternellen’est pas le pré-carré d’un groupe d’identitaires mais le pays de tous ceux qui veulent défendre et aimerla France.

 

Le soutien de Jean-Marie LEPEN et d’une grande partie de la base peut faire basculer la balance du côté de Stéphane DURBEC, il suffirait que Marine LEPEN s’ouvre à l’idée d’un large front de rassemblement des patriotes à l’intérieur comme à l’extérieur du FN.

                                                               

L’avenir du FN et de Stéphane DURBEC se joueront le 1 septembre 2011 à Paris.

 

En faisant lecture de vos nombreuses lettres ouvertes à Madame LEPEN, j’ai l’impression que vous prêchez seul dans le désert tant le silence de Marine LEPEN est pesant. N’avez-vous pas peur d’y perdre votre âme ?

 

Il est vrai que le silence de la Présidente LEPEN est abasourdissant mais il n’est peut-être pas si négatif que cela.

 

Il pourrait être traduit de plusieurs façons : 

 

- Marine LEPEN n’est pas intéressée et l’affaire se réglera au niveau du Bureau Politique avec l’exclusion de Stéphane DURBEC ;

 

- Marine LEPEN prend le recul nécessaire et observe la situation de loin avant de prendre l’initiative du dialogue avec les maîtres-à-penser de cette tendance ;

 

- Marine LEPEN ne veut pas abdiquer face aux doléances de son père, premier soutien de notre action, en raison du leadership qu’elle doit obtenir pour marquer la transition entre le FN père et le FN fille ; 

 

- Marine LEPEN ne souhaite pas se mettre à dos les quelques éléments identitaires qui forment une partie de ses troupes et mise sur une situation de statu quo débouchant sur un pourrissement de la situation ;

 

- Enfin, Marine LEPEN consciente de l’importance de s’ouvrir à la société civile impose cette ligne de pensée au sein de son parti avec un entérinement par le Bureau Politique.

 

Ma rencontre avec maître Gilbert COLLARD, très intéressante au demeurant, dénote une volonté d’opérer de profonds changements à l’intérieur du parti avec l’intégration d’éléments issus de la société civile.

 

Vous avez rencontré Maître COLLARD ? Donc les choses se précisent. Pourrait-on voir Omar DJELLIL devenir un leader important au sein du FN ?

 

Ma rencontre avec Me COLLARD n’avait rien d’officielle mais plutôt un échange de points de vue sur Marseille, le FN ou l’Islam.

 

Nombreux ont été les points convergents sur de nombreux sujets mais là encore rien de protocolaire ni même une démarche mandatée par la présidente pour amorcer un début de dialogue.

 

Quand à l’idée de devenir un leader important au sein du FN, l’idée me séduit mais il faudrait vraiment que Marine LEPEN opère une ouverture sincère en direction des patriotes de toutes confessions et de toutes classes sociales.

 

S’ouvrir aux Français sans s’ouvrir aux forces vives patriotiques musulmanes qui regroupent en leurs seins de nombreux ouvriers, fonctionnaires, cadres, artisans et professions libérales seraient une décision incompréhensible et infructueuse politiquement parlant.

 

Il faudrait plus de Stéphane DURBEC, de Benoit GIRARD ou d’Omar DJELLIL pour que le FN accomplisse très naturellement sa mue vers un parti populaire et patriotique, loin des clichés de ces 20 dernières années.

 

Etant déjà un leader d’opinions, je me ferais facilement à l’idée de devenir un leader politique y compris au sein du FN, au côté de Marine LEPEN et son père.

 

Lorsque vous appelez de vos vœux à la création d’un front de tous les patriotes, siégeriez-vous aux côtés de français de confessions israélites alors que vous avez croisé plusieurs fois le fer avec le CRIF local ?

 

Je crois que tout le monde à droit à sa part de vérité même si elle n’est pas bonne à dire ou entendre.

 

Il est vrai que localement le CRIF comme le CFCM me tape sur le système et je n’accepte pas que des lobbies se substituent àla République et ses institutions pour des intérêts propres et cela au détriment de l’intérêt collectif.

 

Ma position est très claire ni CRAN, ni CFCM, ni CRIF, ni CRIM, ni CRCM…seulement la France.

 

J’ai un problème avecl a France d’aujourd’hui. Si tu as joué dans Rabbi Jacob, la Cage aux Folles, dans Benjamin Gates et le secret des templiers ou encore dans Mississippi Burning, tu as ta place en France.

 

En clair, si tu es juif, tu es Franc-maçon, tu es homosexuel ou issu d’une "minorité" persécutée alors tu peux prétendre à une place dorée dans notre pays.

 

Pour moi tout le monde à le droit à sa place dorée, cela s’appelle l’égalité des chances et l’équité républicaine.

 

Je serais honoré de siéger aux côtés de compatriotes juifs si ces derniers ne mettaient pas en permanence l’état d’Israël au-dessus de toutes considérations patriotiques.

 

Je ne leur demande pas de ne pas aimer ou de ne pas se rendre en Israël mais de cesser de nous sortir l’artifice de l’antisémitisme à la sauce BHL dés lors où l’on pose des questions légitimes et censées sur Israël ou les juifs de France.

 

Pour moi un patriote juif aura le courage de dénoncer l’allocution de Monsieur GUEANT lors du diner du CRIF où ce dernier était cerclé de 2 drapeaux israéliens et du portrait du soldat SHALIT.

 

Lorsque des juifs de France dénonceront le communautarisme juif et ses ravages pour la communauté israélite de France alors oui je serais fier de côtoyer de telles personnes.

 

Plus il y aura de patriotes musulmans, juifs, chrétiens, athées, hommes, jeunes, femmes plus vite la France retrouvera le chemin de la sérénité et de l’unité nationale.

 

Je préfère un israélien juste à un palestinien injuste et vice et versa. Pour moi la seule vertu qui ai encore de la valeur à mes yeux, c’est la justice.

 

J’ai pris connaissance de vos déboires avec certaines associations communautaires de Marseille, n’avez-vous pas peur de vous couper de la base et de ne pas avoir la légitimité qu’il vous faudrait pour opérer les grands changements que vous ambitionnez avec vos associations ?

 

Avant tout mes détracteurs ne représentent pas ma base qui est d'abord populaire et apolitique et pour qui j’affectionne d’excellents rapports.

 

Concernant ma légitimité, elle s’est forgée tout au long de mon engagement pour les autres et repose sur une expérience (22 ans de militantisme) et sur un bilan reconnu y compris par une partie de mes détracteurs.

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En premier lieu, je n’ai fait l’objet d’aucun enrichissement personnel ni même accepté une quelconque compromission  au travers de mes engagements politiques ou associatifs.

 

Ensuite, je n’ai jamais quémandé une place aux élections contrairement à beaucoup d’associatifs qui eux bénéficient des largesses financières (subvention des collectivités territoriales) pour mener campagne aux élections.

 

Pourtant votre parcours est plutôt atypique allant du PS à l’UDF en passant par  l’UMP et aujourd’hui vers le FN. Ne pourrait-on pas interpréter cela comme de l’opportunisme politique ?

 

Il y a deux raisons qui mènent un homme ou une femme en politique, l’alimentaire ou les convictions.

 

La première catégorie, qui représente la majorité du contingent politique, cherche à obtenir privilèges et notoriétés, la seconde à laquelle je me réfère est animée d’un esprit de service public et se bat pour imposer une autre façon d’opérer dans la pratique politique. 

 

Il est vrai que j’ai milité à Gauche comme à Droite mais les pratiques politiques qui règnent dans ces clivages politiques ne correspondaient pas à ma conception de faire de la politique. 

 

Mon entrée au sein de l’UDF au côté de François BAYROU devait m’offrir l’occasion d’exercer mes talents et de vivre pleinement mes convictions mais la désillusion était au bout du chemin quand les responsables locaux se sont vendus au PS et à l’UMP.

 

Actuellement encarté à République Solidaire, je constate que ce mouvement politique ne pourra devenir qu’un mouvement d’appui à l’UMP ou au PS sans réel avenir politique.

 

Aurions-nous pu voir un Dominique DE VILLEPIN appeler à voter Marine LE PEN face à Dominique STRAUSS KHAN sachant que ce dernier est anti-souverainiste, pilier de la finance mondiale et du mondialisme et adepte du suivisme pro-atlantiste ?

 

Lorsque l’on regarde le paysage politique français, on est en face de 2 options, la résignation par l’abstention ou le FN.

 

Et pour revenir sur vos déboires avec le tissu associatif local ?

 

Force de constater que nos enfants de 3 ans n’ont pas pu bénéficier de rentrée scolaire en primaire par manque de places, que les permanences pour les indigents de Médecins du Monde ont fermés leurs portes faute de crédits, que les places en crèches se raréfient come peau de chagrin, que nos policiers n’ont pas les moyens matériels, humains et financiers de travailler correctement, que le tissu associatif se meurt en raison d’un captage de toutes les subventions par les associations proches du PS ou encore que le planning familial vient de fermer ses portes privant ainsi les marseillais de ses services.

 

A l’opposé, vous constaterez que de nombreuses associations communautaires s’engraissent des sous du contribuable, que les mises en examen pour des malversations financières sont toujours liées aux subventions et qu’une prolifération d’associations politico-religieuses voit le jour s’activant sur la scène marseillaise et soutenues par nos institutions.

 

En ligne de mire de mes critiques, 2 associations communautaires qui sont l’Union des Familles Musulmanes (UFM13) et l’Institut Méditerranéen des Etudes Musulmanes (IMEM).

 

L’UFM13, association proche d’Houria BOUTELDJA, a bénéficié de plusieurs millions de subventions car elle organise les campagnes électorales du PS après avoir fait celles de l’UMP.

 

Le président, ancien élu UMP, s’est recyclé dans le socialisme après avoir obtenu le triple des subventions que lui proposéla Droite.

 

Alors que notre ville manque cruellement de policiers, le Conseil Municipal (toutes tendances politiques confondues)  a octroyée à cette association les locaux d’un commissariat de police pour le recycler en local associatif, prix des travaux de rénovations 900.000 euros. 

 

Financée par le Qatar et l’Algérie, cette association bénéficie d’un large soutien financier de toutes les collectivités locales socialistes, du Ministère de l’Immigration et de l’Identité Nationale (sic), du FASILD, de l’ACCES…en tout plus d’une trentaine de financeur étatique.

 

Pourtant, cette association, déjà très largement financée par le mécénat privé émanant d’états étrangers, continue tout de même de bénéficier de l’argent public.

 

Des réunions anti-françaises, preuves à l’appui de nos allégations, sont tenues dans leurs locaux, ils vouent une haine aux institutions françaises, les responsables instrumentalisent les pauvres immigrés et les familles précaires, ils refusent de diffuser la culture française mais ont touchés la coquette somme de 4 millions d’euros de subventions sans aucuns contrôles ni comptes à rendre à nos collectivités.

 

5 salariés issus des rangs de la famille de la directrice assurent une présence dans les locaux, versement d’une subvention de 300.000 euros pour un centre communautaire imaginaire, une fausse agence de consulting financée par les impôts des français….bref, ces gens n’aiment pasla Francemais aiment son argent.    

 

Quand nos enfants doivent postuler, faire CV et lettres de motivations, se rendre à des entretiens d’embauches, organiser leurs journées autours de la recherche d’emploi, la croix et la bannière pour trouver un job…eux n’ont aucun mal à faire financer leurs postes.

 

Je connais de nombreuses structures qui ne touchent même pas 1000 euros… leurs  torts ?  Ne pas être inféodées aux Socialo-Umpistes.

 

Pour avoir dénoncé les dérives de cette association, les responsables de cette structure mènent une violente campagne de discrédit à mon encontre n’hésitant pas, pour son président, à venir m’agresser physiquement avec ses amis.

 

Un fonctionnaire du Conseil Régional a souhaité marchander des subventions avec moi en contrepartie de l’abandon des plaintes contre l’UFM13 mais cet odieux chantage aux subventions a été dénoncé auprès du Procureur dela République.

 

Lors de ma dernière agression par le président de l’UFM13, ce sont les pompiers qui l’ont évacué aux urgences après qu’il m’est tendu un guet-apens dans une rue de Marseille. Auparavant,la Directrice(qui est aussi sa femme) m’avaient envoyés à plusieurs reprises des mercenaires pour m’intimider et n’avait pas hésitée  personnellement à me menacer de mort.

 

3 plaintes sur le Bureau du Procureur dela Républiqueplus tard, c’est l’impunité qui règne à l’encontre de ces gens.

 

Le Procureur a demandé une médiation avec cette association que j’ai refusé mais il est étrange de constater que malgré des plaintes à la police, auprès du parquet et devant la récurrence des menaces, on me demande de régler à l’amiable le litige qui m’oppose à ces petites frappes communautaristes.

 

Comment des responsables plusieurs fois condamnés par la justice, qui sont connus pour leurs positions anti-françaises et qui nourrissent une haine envers ce pays peuvent-ils bénéficier de millions d’euros de subventions de nos impôts ?

 

Je viens de prendre un avocat et de déposer plainte avec constitution de partie-civile pour déballer sur la place publique les dérives de nos élus sur ces questions communautaristes.

 

L’Institut Méditerranéen des Etudes Musulmanes – IMEM - est une association gérée par d’anciens membre du FIS algérien, elle est actuellement l’association la plus impliquée dans les milieux radicaux islamistes marseillais.

 

Ce groupe de radicaux, surveillé par les services spécialisés du Ministère de l’Intérieur, organise des conférences où se côtoient radicaux français et actuels leaders islamistes saoudiens et syriens.

 

Comme l’UFM13, l’IMEM bénéficie de fonds publics pour organiser ses manifestations alors que tout le monde connait les orientations politico-religieuses de ses membres.

 

L’année dernière ont défilés à leurs manifestations : Samia GHALI (Sénatrice-maire PS), Eugène CASELLI (Président PS dela Communauté Urbainede Marseille), Michel VAUZELLE (président PS dela RégionPACA), Roubia BENARAOUIA (Conseiller Général PS et représentant de Monsieur GUERINI président PS du Département), Karim ZERIBI (Conseiller Municipal et Délégué Communautaire PS puis Vert), Nora PRESOZI (Conseillère Municipale et régionale UMP)…et la liste n’est pas exhaustive.

 

J’ai saisis à 2 reprises le Préfet de Police pour lui faire part de notre malaise de voir les tenants d’un Islam radical et politique s’exprimer librement dans notre ville.

 

Fin de non recevoir à toutes nos demandes de la part de la préfecture.

 

Là aussi, j’ai l’intention de mener le combat sur le terrain judiciaire pour alerter l’opinion publique sur les réels dangers de ces associations. J’ai en ma possession deux rapports sur les activités de ces associations qui donnent froid dans le dos.

 

J’ai engagé une guerre ouverte contre ces groupes qui instrumentalisent la religion musulmane, qui vilipendent nos lois républicaines, qui sont ouvertement et belliqueusement anti-françaises et qui s’accaparent des fonds publics qui devraient être utilisés pour le bien-être des Français et de leurs enfants.

 

Ils ne sont ni ma base ni ma légitimité, ils sont les ennemis intérieurs dela France, de l’Islam et du bien vivre ensemble.

 

Quel regard portez-vous sur la situation globale qui prédomine en France et en particulier à Marseille ?

 

Concernantla France, nous vivons une époque charnière où de vrais choix, parfois douloureux, doivent-être pris pour sauver ce qu’il reste du vaisseau France.

 

Quand SARKOZY et sa cour des Miracles, vantaient il y a encore peu la robustesse de notre exceptionnel système bancaire face aux pressions de la crise internationale, nous constatons que tout cela était un leurre pour détourner les Français des véritables risques qu’encourait notre pays.

 

Je ne cesse de rigoler quand je vois le couple franco-allemand, moteur européen, nous balader d’effets d’annonces en effets d’annonces pendant que les autres membres de l’UE ne sont même pas consulté sur des sujets aussi graves.

 

Je me sentirais vraiment mal si j’étais un partenaire européen à qui on viendrait expliquer que l’Europe des 24, c’est avant tout l’Europe des 2.

 

L’entrée dela Franceau sein de l’OTAN commandement militaire a été une très grande erreur de la part de notre gouvernement  car aujourd’hui notre pays s’est engagé dans des guerres impérialistes contre des pays qui ne nous ont pas attaqués.

 

Il faudra rapidement nous expliquer qui va récupérer les millions d’armes légères qui circulent aux Portes de l’EUROPE en Lybie ?

 

Les Balkans sont souvent cités en référence comme étant le plus gros pourvoyeur d’armes de guerre clandestines en Europe maisla Libyeest en passe de devancer les Balkans.

 

Chaque caserne de KADAFI qui tombe aux mains des faux résistants du CNT, ce sont des milliers d’armes, de munitions et d’explosifs qui se retrouvent dans la nature sans aucune possibilité de les récupérer.

 

Quand à la situation intérieure dela France, elle est dramatique.

 

L’Etat ne maitrise plus rien entre les millions d’euros de subventions qui sont englouties par des associations subversives et les détournements de fonds qui dépassent des sommets jamais atteint, je ne vois pas commentla Francepourrait retrouver le chemin de la prospérité.

 

Laxiste, démissionnaire, corrompus, immature, lâche…l’Etat n’est plus en capacité de répondre à nos problèmes.

 

D’abord, je crois qu’il est trop empêtré dans ses petites magouilles et ensuite parce que le divorce entre les Français et les politiques est bien amorcé.

 

Les Français rêvent de changement mais sont-ils prêt à payer le prix fort qui inclut la privation de certains petits privilèges et conforts personnels ?

 

Les Français sont divisés, la fracture sociale ne se résorbe pas mais s’élargie, l’aculturisme des masses et l’abrutissement des esprits ne présagent rien de bon pour nous.

 

Quel regard portez-vous sur les événements qui ont secoués le Royaume-Uni après la mort d’un homme de couleur tué par la police anglaise ?

 

Plusieurs critères peuvent rentrer en considération pour analyser de façon pragmatique ces événements qui sont révélateur d’une ambiance qui se généralise sur tout le territoire européen mais pas seulement.

 

Le sentiment prédominant au sein des populations européennes est ce sentiment que nos politiques se désintéressent complètement du bien-être de leurs administrés et de la bonne santé morale et physique de leurs pays.

 

L’absence de réformes constructives et l’autisme qui caractérise nos politiques ont débouchés sur une forme de radicalisation des esprits.

 

Pour minimiser cette radicalisation, les gouvernements cantonnent à une minorité politique, l’ultra gauche, le ressentiment général qui semble prendre de plus en plus d‘ampleur.

 

Cette manœuvre de diversion est un grand classique puisque c’est celle qui prédominait dans les pays arabes avec la menace islamiste avant les grandes révoltes populaires.

 

Le mouvement des Don Quichottes, le mouvement des Indignez, le mouvement dela Dissidencesont des mouvements d’aspirations populaires mais que l’Etat essaye de classer dans la catégorie « Ultra-Gauche ».

 

En France en 2005, après les lâches assassinats de BOUNA et ZIAD par des policiers zélés, les banlieues s’étaient enflammées aboutissant à une mesure d’exception, l’état d’urgence.

 

A l’époque, les anglais nous avez beaucoup critiqué sur le manque de citoyenneté, ils avaient surement raison, en nous opposons leur modèle multi-culturaliste comme un modèle de réussite d’intégration des « minorités ».

 

Une République, une Monarchie constitutionnelle pourtant 2 échecs évidents dans ce que l’on peut appeler la gestion des « minorités ».

 

La Francecomme l’Angleterre ont insisté pour ne jamais inscrire dans leurs cultures traditionnelles les composantes issues des vagues migratoires.

 

« Chacun chez soi » mais cette politique a des conséquences dramatiques pour nos sociétés qui auraient été gagnantes sur tous les plans si elles avaient enseignées les cultures françaises et anglaises aux primo-arrivants immigrés.

 

Concernant les émeutes de juillet, la criminalité, le malaise social, l’instabilité gouvernementale et l’échec du multiculturalisme sont les principales causes de l’explosion de violences qui a frappée les villes anglaises.

 

La classe politique impose des restrictions budgétaires au peuple mais continue de profiter des largesses des fonds étatiques (les scandales qui émaillent la vie politique anglaise sont révélateurs de ce malaise).

 

Une cherté de la vie qui se greffe déjà aux privations imposées par le Gouvernement et des perspectives d’avenir qui fondent comme neige au soleil.

 

Une tolérance dévastatrice envers les groupes ethniques qui se forment dans les quartiers populaires et qui ont aboutis à l’émergence de mouvement tels que l’English Defense League ou le groupe radical islamiste Al-Mouharijoune. 

 

Comme en France, un banal fait-divers peut entrainer une flambée de violences car les gens ne trouvant plus le moyen de «sanctionner » politiquement les politiques investissent plus facilement le champ des violences urbaines pour exprimer leurs ras-le-bol.

 

Aujourd’hui, ce ne sont pas les régimes politiques qui posent problèmes, ce sont ces pratiques politiques qui engendrent chaos, désordres, corruptions et mal-vivre chez nos concitoyens.

 

 

 

* Entretien réalisé par Stéphanie FERANT

 Eléve à l'Ecole de Journalisme

 

 



24/08/2011
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