Une ville aux allures tiers-mondiste
Marseille, une ville aux allures tiers-mondistes
Marseille ville creuset de toutes les nationalités est victime d'une réalité de plus en plus visibles.
Les communautés coexistent, cohabitent mais ne sont pas en capacité de construire les passerelles indispensables pour le dialogue. Elles ne se parlent pas, ne se côtoient pas et aménent notre ville au bord de l'implosion.
Loin de la carte postale que la ville souhaite exporter sur le reste du territoire national, Marseille a faillit dans sa politique intégrationniste et dans celle de la ville qui depuis trente ans pousse une frange importante de ses concitoyens dans la précarité.
Véritable ligne de faille sociale qui prend sa source dans les quartiers nord, passe dans les 3ème et 2ème arrondissements pour venir finir s'échouer au centre-ville, l'autoroute de la pauvreté marque la ville de son empreinte.
8 arrondissements sur 16 qui basculent dans la précarité, une ville sans réelle politique de centre-ville et des élus qui brillent par leurs absences dans les préoccupations quotidiennes des marseillais.
Marseille, du haut de Notre Dame de
Des discours d'auto-suffisances et de satisfactions qui émerveillent
Nous avons l'OM ou encore Plus Belle
Nous ambitionnons de devenir Capitale Européenne de
Une insécurité publique extrêmement inquiétante, une malpropreté faisant normalement partie des mœurs marseillaises, des retraités qui ne sortent plus de chez-eux, des jeunes qui n'arrivent plus à travailler en raison de leur appartenance communautaire, une classe moyenne qui quitte Marseille et des entreprises qui ne veulent pas venir s'implanter chez-nous tant les handicaps sont nombreux.
La situation est critique, il est temps que les bonnes volontés redoublent d'efforts et que nos institutions s'impliquent véritablement dans les problématiques de notre ville sans démagogie mais avec pragmatisme.
La seconde ville de France et aussi la première ville pauvre de France. Pendant que les autres villes connaissent une ascension vers le haut, nous nous connaissons une descente abyssale.
La ville s'engage sur une voie dangereuse en délaissant ses populations qui forcement seront tentée par la radicalisation et l'intolérance.
Les Forces vives de cette ville sont neutralisées par un tissu associatif gangréné où les fonds publics sont entre les mains d'une petite poignée d'associations communautaires qui empêchent tout changement dans la ville.
Il est donc urgent d'en finir avec des pratiques moyenâgeuses qui asphyxient toute expression tendant à aller vers le changement.
Il suffit d'utiliser l'autoroute et de sortir à
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