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Depuis 1975, la part des immigrés dans la population est restée stable (7,4%), mais l'immigration a beaucoup changé : les entrées pour motif familial ont augmenté, la population immigrée s'est féminisée et les immigrés proviennent de pays de plus en plus lointains.

Le point noir de l'immigration reste le fort taux de chômage qui est deux fois plus élevé(16,4%),  pour les immigrés y compris chez les cadres.

Il est particulièrement marqué pour les personnes originaires du Maghreb, d'Afrique subsaharienne ou de Turquie (1 sur 5).

Les immigrés sont également plus touchés par le chômage de longue durée (40% contre 33% pour les non-immigrés).

Enfin ils demeurent plus pauvres que le reste de la population : 15% de ménages immigrés vivaient en dessous du seuil de pauvreté (602 euros par mois pour une personne seule) en 2001 contre 6,2% de moyenne nationale.

Le gouvernement actuel plaide en faveur d'une immigration choisie et à la mise en place de mesures de plus en plus contestables qui influeront négativement sur nos rapports avec nos partenaires africains et méditerranéens.

Notre pays est demandeur de mains d'œuvres étrangères pour palier nos besoins en BTP, hôtellerie ou restauration.

Cependant, le concept d'immigration choisie pose problème puisqu'il s'adresse en premier lieu aux immigrés hautement diplômés.

A-t-en besoin d'un immigré sur diplômé pour effectuer des travaux de bâtiment ou de restauration ?

La motivation première du gouvernement est de "réguler" l'immigration pour freiner l'irrésistible désir des Africains d'émigrer pour échapper à la pauvreté ou à la mort.

Les communautés arméniennes, juives, espagnoles ou rapatriées ont sue trouver un asile et un havre de paix chez-nous alors que la mort et la famine menacée.



Il serait utopique de croire que le flux des immigrés s'arrêtera parce que nous élaborerons des lois pendant que leurs pays seront en proie aux guerres, aux sécheresses ou aux dictatures.

Nous devons d'abord favoriser l'intégration des immigrés en situation régulière et ensuite seulement définir un cadre d'accueil adéquat en phase avec nos besoins et nos capacités d'accueil.

La France fut une terre d'asile hier et elle le restera encore demain.





 



16/12/2008
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