Fraternité Populaire & Patriotisme de Combat

Fraternité Populaire & Patriotisme de Combat

Pour une solidarité effective




Participer pour se faire entendre doit pouvoir conjuguer les notions d'engagements avec ceux de solidarité.


La solidarité est un maillon essentiel de la vie locale.

Alors que le vote est l'outil essentiel de la démocratie représentative, que la concertation est celui d'une démocratie participative où le citoyen est impliqué de façon active et fréquente, ils ne peuvent fonctionner sans la solidarité.

Faire de la solidarité un principe d'organisation sociale. Face à cet enjeu, nous refusons le fatalisme.

Notre projet ne consiste pas à créer à la marge un système de redistribution du minimum indispensable à l'apaisement des conflits sociaux.

Cette logique ancrerait pour plusieurs générations encore une relation d'assistanat entre le pouvoir politique et le peuple.

Réformer notre politique solidaire au profit des plus défavorisés tout en adaptant et différenciant les moyens mis en œuvre : par ces principes, nous compenserons l'iniquité des conditions initiales.

La solidarité, c'est aussi garantir les biens communs de l'humanité. Les éléments indispensables à la vie ne peuvent être livrés au jeu du marché.

L'accès de tous à l'eau, à la nourriture, à la santé, à l'éducation, à la culture ne se négocie pas. Ces biens communs doivent être garantis par les États et les instances mondiales.

La solidarité, c'est enfin remettre l'économie au service de la personne humaine. Il s'agit de sortir du capitalisme, de sa logique d'appropriation privée des biens de production et de marchandisation des relations sociales et d'inventer un système économique nouveau, décentralisé, coopératif et démocratique et de ne plus faire du marché la seule régulation collective.

Il faut privilégier une économie plurielle, écologique et solidaire.

Cette économie doit permettre de satisfaire des besoins sociaux fondamentaux non satisfaits par le marché ou le secteur étatique et développer des structures de type associatif ou coopératives, qui valorisent la recherche de la coopération et de l'autonomie individuelle et collective.

Cette économie nouvelle rappelle également que la solidarité n'est pas que financière : elle s'exprime aussi dans la reconnaissance de liens intergénérationnels et transversaux entre groupes dans la cité.

Le savoir des anciens mérite d'être revalorisé, l'enthousiasme des jeunes cultivé, l'échange de compétences encouragé.

Le développement de structures comme les SEL (Systèmes d'échanges locaux ) met en évidence le besoin de sortir des rapports marchands et de se reconnaître interdépendants dans une collectivité.

En développant ce type de concept, notre candidat fait le pari que ces rapports sociaux de coopération pourront déteindre sur le reste de la société et déclencher une dynamique vertueuse dans les deux autres secteurs public et privé.

La compétition laissera la place à la coopération et des rapports gagnant/gagnant pourront se développer .

Une utopie ? Peut-être. Mais des germes de ces nouveaux liens sociaux sont déjà là ...

Nous devons faire de la solidarité un principe d'organisation sociale, tant au niveau mondial qu'au niveau local car la solidarité, c'est d'abord faire entrer dans les faits l'égalité des chances.

Mais cette égalité ne se décrète pas, elle se construit, en commençant par reconnaître la singularité des territoires, et l'hétérogénéité des milieux familiaux et sociaux qui influencent




16/12/2008
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Politique & Société pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 44 autres membres