Fraternité Populaire & Patriotisme de Combat

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La Sécurité, une priorité sans démagogie


" La toute première responsabilité d'un gouvernement est d'assurer la sécurité de ses citoyens… [Et] le prix à payer pour la liberté est une vigilance continuelle… "



Nos sociétés font face à des enjeux majeurs et les défis imposés par les évolutions « anarchiques » du monde doivent trouver leurs réponses rapidement.

L'émergence de revendications nationalistes, la course à la technologie et l'armement nucléaire, les conflits ethnico-religieux, la violence terroriste, la désertification, le réchauffement de la planète et la croissance effrénée des industries des pays émergeant ont pour effet une remise en cause des droits humains fondamentaux et l'instauration d'un monde vacillant et violent.

Même si le terrorisme reste l'aspect le plus visible de ces nouvelles menaces nous pourrions aussi y inclure la raréfaction de l'eau et les mutations écologiques qui vont, sur le long terme, déstabiliser l'équilibre mondial déjà essoufflé.

La toute première responsabilité d'un gouvernement est d'assurer la sécurité de ses citoyens. Nous devons être des partenaires dans la sécurité.

Le constat s'impose de lui même : l'insécurité se nourrit des faiblesses de l'État.

Cet état de fait à permit à l'insécurité de se banaliser et facilité l'instauration d'une inaction collective face à de tels problèmes, il est donc plus que jamais nécessaire d'appliquer les programmes de réformes sécuritaires dans notre pays.

Le constat le plus frappant est que la sécurité publique ne se limite plus à la sécurité physique. En effet, nous pourrions jouir de toute la sécurité possible, mais si cette sécurité ne s'accompagne pas de la prospérité, elle s'en trouve réduite, parce que nous vivons de l'insécurité dans d'autres secteurs.

La France a accumulée un retard certain dans sa politique de lutte contre l'insécurité et le crime organisé alors que la sécurité demeure l'une des préoccupations principales de nos citoyens.

La mise en place d'une vraie politique sécuritaire passera par une réforme de nos institutions et par l'élaboration d'une stratégie européenne de luttes contre le crime organisé.

Il est temps de taire les faux amalgames entre insécurité et immigration, préjugés récurrents pendant les campagnes électorales, qui occultent complètement les racines de ce mal qu'est l'insécurité.

Il est urgent de développer une culture axée sur le respect au lieu d'une culture fondée sur le mépris - une culture axée sur les droits de la personne, et non une culture fondée sur la haine. Le message de nos démocraties doit être clair : il ne peut pas y avoir de refuge pour la haine, il n'y aura aucun refuge pour le fanatisme !

Il nous revient donc de faire tomber les murailles de l'indifférence, de faire éclater au grand jour les conspirations du silence, où que ce soit. Comme l'a dit le lauréat du Prix Nobel de la paix, Elie Wiesel, « l'indifférence signifie toujours se ranger du côté de l'agresseur, jamais du côté des victimes. ».

Il est grand temps de développer une culture de l'écoute et de l'entraide aux victimes dans une société devenue sourde aux souffrances des victimes.

Comme nous l'a rappelé le professeur Yehuda Bauer dans le Stockholm International Forum: « Ne commettez jamais un tel crime. Ne permettez jamais qu'il y ait des victimes. Et ne soyez jamais, au grand jamais de simples spectateurs, ne soyez jamais indifférents. »

Les paroles d'Edmund Burke rappellent cette réalité : " le moyen le plus sûr de laisser triompher le mal dans le monde est d'avoir un nombre suffisant de bonnes personnes qui ne font rien ".

Le gouvernement doit accroître ses contributions à la mise en place d'un État de droit qui aura pour but principal de mettre fin à une forme de culture d'impunité. : Ceux et celles qui sont responsables de crimes contre les citoyens devraient être traduits en justice. !

Les nouvelles pandémies exigent notre attention immédiate. Le Sida, le SRAS, et le virus Ebola sont une alerte terrifiante, mais les scientifiques prédisent des maladies encore plus graves. La communauté internationale doit améliorer sa surveillance et les systèmes qui l'assurent, et l'Organisation mondiale de la santé doit améliorer sa coordination avec les autres organismes de l'ONU.

Au-delà des questions de santé se posent celles de la protection environnementale et de la pauvreté dégradante. La banalisation de l'insécurité alimentaire et sanitaire doit aussi nous interpeller.

La coopération internationale au chapitre du développement durable est un fondement indispensable à la sécurité collective qui exige une attention et des ressources nécessaires à l'atteinte des objectifs de développement du millénaire.

L'urgence de ce principe se traduit par le fait qu'en ce début du 21 e siècle, plus d'un milliard de personnes n'ont pas accès à de l'eau potable, que plus de deux milliards de personnes n'ont pas d'hygiène et que plus de trois millions de personnes meurent chaque année à cause de maladies dues à l'eau.

En l'an 2000, il y avait 842 millions de personnes souffrant de malnutrition; 95 % de ce nombre vivent dans des pays pauvres. À ce chapitre encore, derrière toutes ces statistiques, il y a un nom, une identité, un avenir.

Nous avons besoin d'une politique sur les océans qui nous permette non seulement de refaire nos réserves de poissons, mais de mieux réglementer l'accès équitable à la pêche en vertu du droit international. Autrement dit, il faut mettre fin au pillage de ces ressources mondiales.

L'espace est notre dernière frontière. Nous ne pouvons pas permettre que cette frontière devienne un arsenal et la scène d'une nouvelle course aux armements.

Chacun de nous ici présent a un rôle indispensable à jouer dans la lutte indivisible pour défendre les droits de la personne et la dignité humaine. Chacun peut et fait une différence.

Nous devons toujours nous souvenir que les droits de la personne commencent chez chacun de nous -dans notre foyer, au travail, dans nos relations humaines, dans notre capacité journalière d'agir avec compassion, dans notre capacité quotidienne, n'importe où, de rendre la vie meilleure à une victime de discrimination ou à une personne défavorisée.


La vision globale de l'avenir et de la responsabilité de celui-ci comprend l'obligation de léguer à nos enfants un monde meilleur. Cette obligation comporte tous les aspects de notre héritage commun-la santé, l'environnement, le développement durable, les mers et les océans, l'espace.

Nous devrons continuer à réaliser nos rêves communs d'un monde vivant davantage en paix et que nous arriverons, dans la lignée de nos réussites passées, à étendre la paix dans le monde et à accroître la sécurité.

Il faut entretenir la ferme conviction que nous atteindrons ce noble objectif grâce à cet engagement, à la technologie et, surtout, au dévouement de tous les citoyens de nos nations.




16/12/2008
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